• À lire aussi : Voici l’équipe multidisciplinaire de Christian Dubé pour endiguer la crise dans les urgences du Grand Montréal • A lire aussi : Trop d’urgences : ‘la composition du comité me fait douter’, dit l’infirmière • A lire aussi : Crise dans les urgences : on regarde le problème à l’envers Dr. Georges Zaarour, directeur médical à l’urgence du District médical, a envoyé une lettre en ce sens au ministre Dubé, citant un “manque important de représentation de première ligne” au sein du comité de cellule de crise. “Nous sommes la solution. Nous voyons 75 000 patients par an. Rien qu’à l’urgence, on voit annuellement 20 000 patients qui n’ont pas de médecin de famille. L’année dernière, nous avons vu 6 000 patients dans notre clinique pédiatrique désignée », énumère le Dr Zaarour. En plus de ces volumes élevés, la super-clinique est en mesure d’assurer un excellent suivi, ce qui contribue à soulager le système de santé à long terme. « La beauté d’un GMF-R ou d’une super-clinique est que nous sommes en mesure d’offrir un continuum de soins à ce patient. On voit ça à l’urgence, et puis s’il y a un suivi—si c’est un suivi, deux suivis, trois suivis—on est en mesure d’offrir cette solution pour éviter que le patient retourne à aux urgences », explique-t-il. Le Dr Zaarour contacte M. Dube pour que les médecins de famille soient invités au comité de la cellule de crise. “Nous devons nous représenter. GMF-R, nous sommes un établissement flexible et malléable, nous sommes ouverts 12 heures sur 24, 7 jours sur 7 et 365 jours par an. Nous devons être présents. Le temps d’attente pour consulter un médecin est également nettement plus court à la super-clinique District Medical. « Je préfère venir ici qu’aux urgences. Ici, c’est beaucoup plus rapide”, explique Myriam Bélisle Doré, mère de deux enfants, qui a reçu un avis médical d’urgence en “cinq minutes, même pas”, précise-t-elle.