Le phosphore blanc collecté par Benoit Mabire est en effet dangereux car il a la particularité de s’enflammer lorsqu’il est sec, au contact de l’air. La pierre récupérée de l’eau de mer séchait rapidement au contact de l’air et s’enflammait par frottement avec les galets de sa poche. Un appel à l’attention sur les réseaux sociaux Cette aventure n’est pas commune mais elle n’est pas exceptionnelle non plus. En juin 2019, sur Omaha Beach à Saint-Laurent-sur-mer, un enfant a été légèrement brûlé aux mains et aux cuisses par un engin incendiaire qu’il a pris pour une pierre rouge. C’était une bombe au phosphore utilisée par les Américains pendant la Seconde Guerre mondiale. Sur sa page Facebook, Benoit Mabire appelle à la prudence. Les plages de Normandie, théâtre du débarquement allié en juin 1944, voient régulièrement réapparaître des bombes au phosphore que les plongeurs dragueurs de mines de la Marine française désamorcent tout au long de l’année. Pour les fragments de phosphore blanc qui virent au rose vif, presque au rouge avec le temps, impossible d’intervenir. Il faut donc que les promeneurs qui trouvent ces pierres combustibles s’arment avec prudence. Il vaut mieux les y laisser, photographier l’objet si possible et les signaler à la gendarmerie ou à la police en appelant le 17. Le phosphore blanc est dangereux car il a la particularité de s’enflammer lorsqu’il est sec, au contact de l’air et peut provoquer de graves brûlures. Facebook