Séparée, voire illisible, cette partie peut encore être segmentée. Pendant les vingt premières minutes, les hommes de Laszlo Bölöni ont dominé l’impact. Optant pour Ibrahima Niane, Cheick Sabaly dirigeait le ballon dans le point de penalty, pour terminer juste au-dessus de la barre (6e). Assez logiquement, l’ASSE a fini par craquer à l’issue de ce premier temps fort. Sur corner de Fali Candé du droit, Jean-Philippe Krasso s’enroula du pied gauche, juste sous le poteau de Matthieu Dreyer (1-0, 18e).

Rebond de Krasso, maîtrise d’Udol

Bouleversé, l’attaquant ivoirien des Verts est passé à l’attaque. Meilleur buteur stéphanois au milieu de terrain, meilleur buteur stéphanois de Ligue 2 (8 buts) s’est relevé pour envoyer une perle du ballon en profondeur à Ibrahima Waji, qui a facilement battu Alexandre Ukija (1-1, 24e). ). Mais, comme en début de partie, les verts ont reculé, souffrant des nouvelles vagues de Messine. Un numéro de Sabaly dans la surface (37e), un autre de Matthieu Udol (38e) et enfin le penalty. Servi par l’inévitable Sabaly, Ablie Jallow prend le relais d’une tête sur penalty, avant de percuter Dreyer. Heureusement pour le FC Metz, Kévin N’Doram est resté sur penalty pour finir (2-1, 39e). Pourtant, dominant en seconde période (60 % de possession, onze tirs sur trois), les Stéphanois ont longtemps peiné pour revenir. Wadji, déjà tout proche de tromper Oukidja (49e), a vu son but refusé (69e) pour une faute sur Candé. Benjamin Bouhouari (53e, 76e) a également échoué contre des retours parfois miraculeux de la défense adverse. Matthieu Udol est responsable de la punition, une fois de plus. Après un débordement côté gauche, le capitaine surprend Dreyer d’une superbe frappe du droit (3-1, 60e). Ce n’est qu’à 90’+4 que Mikael Nande réduit l’écart, avec un bon enchaînement dans la surface (3-2). Au classement, Metz respire la vitalité après trois journées sans victoire (un nul, deux défaites), se hissant à la onzième place, quatre points devant la zone rouge et sept devant l’ASSE, à la dix-neuvième. Les verts devancent Niort, le feu rouge, uniquement à la différence de buts. Laurent Batlles et ses hommes n’ont remporté qu’un seul de leurs sept derniers matchs toutes compétitions confondues (une victoire, un nul, cinq défaites).