En septembre, 171 personnes ont perdu la vie, selon le rapport du bureau du coroner de la Colombie-Britannique. De début janvier à fin septembre, 1644 vies ont été perdues, un record pour les 9 premiers mois de l’année. Comme les années précédentes, environ 71 % des victimes ont entre 30 et 59 ans et 79 % sont des hommes. Septembre marque également le 24e mois consécutif avec plus de 150 décès. Les surdoses sont la première cause de décès non naturel dans la province. Depuis le début de l’état d’urgence en Colombie-Britannique, 10 505 personnes sont décédées après avoir consommé la substance psychoactive. Démarrez le widget. Omettre le widget ? Fin du widget. Revenir en haut du widget ?
Aucun décès dans les centres de consommation supervisée
La médecin légiste en chef Lisa Lapointe note dans son rapport qu’aucun décès par surdose n’a été signalé dans les centres de consommation supervisée et que les tests de toxicologie post-mortem effectués montrent que les médicaments d’ordonnance sûrs ne contribuent pas aux surdoses mortelles. Lisa Lapointe est heureuse de voir les nombreuses recommandations formulées dans le rapport du Comité permanent de la santé et un récent rapport de recherche de son bureau. Ces deux rapports soulignent la nécessité d’un cadre réglementaire pour tous les services de traitement et de soutien pour les personnes toxicomanes en Colombie-Britannique, ainsi que de règlements, de normes, de protocoles, d’évaluations et de rapports sur les mesures prises pour mettre fin à la crise. Il ajoute que le comité permanent ressentait la même urgence que le Research Council of Investigators de créer un approvisionnement sûr en médicaments pour ceux qui en ont besoin. « Il est important que nous offrions une option plus sûre aux dizaines de milliers de personnes de notre province qui risquent de contracter une maladie grave. [par une surdose] ou y succomber. » — Une citation de Lisa Lapointe, coroner en chef de la Colombie-Britannique