Posté hier à 19h15.
Judith Lachapelle La Presse
A partir de 04h09 précises, la Lune entrera progressivement dans l’ombre de la Terre, qui se glissera entre elle et le Soleil. Une heure plus tard, à 5h09, la Terre bloquera toute lumière du Soleil à la Lune. Toute la lumière ? Non. L’atmosphère terrestre, qui agit comme un filtre, n’émettra que de la lumière rouge, qui rebondira sur la Lune. D’où la teinte rougeâtre que prendra l’étoile pendant environ une heure avant de disparaître. “Ce que nous verrons, c’est le début de l’éclipse partielle jusqu’à l’éclipse totale”, explique Philippe Moussette, photographe et astronome amateur. Il sera alors presque 6h du matin, la lune disparaîtra de l’horizon pour s’endormir et les premières lueurs du jour gâcheront la fin du spectacle. Cependant, cela vaudra la peine de se lever tôt, estime Philippe Moussette. Pour être sûr d’avoir un bon spectacle, il suggère d’être dans un endroit où la vue vers le sud-ouest sera assez dégagée. Contrairement aux éclipses solaires, les éclipses lunaires peuvent être observées en toute sécurité à l’œil nu. Mardi matin, la Lune sera assez basse sur l’horizon, ce qui donnera de belles perspectives avec les immeubles et autres éléments du paysage, précise Philippe Moussette. L’éclipse sera également visible en Asie, en Australie et dans le Pacifique peu après le coucher du soleil. Et si nous choisissons de faire la grasse matinée mardi, il faudra attendre mars 2025 pour renouer avec une éclipse lunaire totale visible au Canada.