Le patient a été admis à l’hôpital de Dijon pour une fracture du péroné et a dû être opéré à jeun. Une opération qui a été repoussée de plusieurs jours car considérée comme “non prioritaire” par les soignants. Cependant, selon les informations, la femme est restée dans sa chambre et n’a pas mangé entre-temps. Un panneau a été placé devant sa porte indiquant qu’elle devait jeûner.

Un bouillon de légumes en huit jours

En huit jours, Claudette n’a eu droit qu’à un seul bouillon de légumes, ses enfants, Jean et Murielle, expliquent à nos confrères de BFMTV. La femme aurait demandé à plusieurs reprises à être nourrie, en vain. “Ils lui ont dit ‘non, tu dois jeûner, demain tu seras opéré.’ Et cela pendant plusieurs jours”, témoigne son fils. Claudette ne sera jamais opérée. Dans la nuit du 28 au 29 août, le CHU de Dijon prévient la famille que Claudette “est en réanimation pour déshydratation complète”. Quelques jours plus tard, il tombe dans le coma et meurt. Une autopsie a été pratiquée pour comprendre les circonstances du décès. Nous avons rencontré les enfants de Claudette, 77 ans. Ils accusent le CHU de Dijon d’avoir laissé leur mère mourir de faim et de soif “Ils lui ont donné un bouillon de légumes dans la nuit du 24. La seule nourriture qu’elle aurait jusqu’à sa mort le 31 août” pic .twitter.com/pVc73TuKlT – Marie Gentric (@MarieGentric) 8 novembre 2022