La raison : les agents de la ville de Lyon de la Direction de la Gestion Technique des Bâtiments, qui demandent une revalorisation de leur profession et une augmentation de 200 euros, se sont mis en grève, refusant d’allumer le chauffage des bâtiments publics, pour la grande mère des parents d’élèves. “Nos enfants de 3 à 5 ans ont passé la journée avec une température basse, entre 12 et 14 degrés. Quelles sont les conséquences sur leur santé et leur apprentissage ? Et pour la santé du personnel enseignant ? », s’inquiète ce père de famille. “C’est inacceptable pour le confort et la sécurité des enfants”, déplore Grégory Doucet, maire de Lyon, alors que des grévistes annoncent vouloir reconduire le mouvement ce mardi.

Menace de mesures disciplinaires

La réunion de crise qui s’est tenue lundi à l’Hôtel-de-Ville s’est soldée par un échec, la mairie ayant déjà débloqué 6,4 millions d’euros pour augmenter les salaires de ses agents. Le préavis de grève a été déposé le 18 octobre. Les acteurs ont été acceptés dans plusieurs cas par l’administration de la mairie dans le cadre du dialogue social, rapporte la mairie à 20 Minute. Et une demande écrite a été envoyée par les services, avec le début des vacances scolaires, pour activer le chauffage dans les écoles et les crèches pour atteindre une température de 19°C le premier jour de l’année scolaire. Seule la direction a découvert lundi que les agents, présents sur leur lieu de travail et en grève non déclarée, n’avaient pas exécuté cet ordre. Parce qu’ils n’ont pas respecté cette mission de service public, ils risquent “des sanctions disciplinaires”, indique la mairie. Entre-temps, les parents d’élèves ont reçu une lettre des directions de l’éducation préscolaire et de l’éducation leur demandant d’« habiller chaudement » leurs enfants. Les installations, où la température descend en dessous de 14 degrés Celsius, pourraient rester fermées à partir de mardi.