Le prix Médicis du roman français, avant-dernier des grands prix littéraires de la rentrée, a été décerné mardi 8 novembre à Emmanuelle Bayamack-Tam pour La Treizième heure, aux éditions POL.
“Je suis content. J’ai l’impression de faire partie d’une lignée”, a-t-il déclaré en conférence de presse, citant d’anciens lauréats comme Georges Perec, Mathieu Lindon ou Marie Darrieussecq. “C’est certes un roman, mais aussi un hommage à poésie (…) Non je ne peux que répéter ma fierté d’avoir cette très belle récompense », s’est réjouie la professeure de français de 56 ans. et l’église des animaux, où l’on récite Nerval ou Rimbaud.
Les sept autres finalistes étaient Diaty Diallo pour Two Seconds of Burning Air (Seuil), Virginie Despentes pour Dear Asshole (Grasset), Claudie Hunzinger pour Un chien à ma table (Grasset), Victor Jestin pour L’Homme qui danse (Flammarion), Olivia Rosenthal pour Un singe à ma fenêtre (Verticales), Monica Sabolo pour La Vie clandestine (Gallimard) et Anne Serre pour Notre chère vieille dame (Mercure de France).
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Le Prix Médicis du roman étranger est allé à Andreï Kurkov pour Les Abeilles grises (éditions Liana Levi), un roman sur l’absurdité du conflit déclenché par les séparatistes pro-russes dans l’est de l’Ukraine en 2014. Le Prix Médicis de l’essai est allé à Georges Didi -Huberman pour Le Témoin de la fin (Les Editions de Minuit).
Après les Médicis, le prix Interallié marquera mercredi la fin de la saison des prix littéraires. Le Goncourt a été décerné jeudi à Brigitte Giraud pour Vivre vite (Flammarion) et le mardi Femina à Claudie Hunzinger pour Un chien à ma table, également sélectionnés par le jury Médicis.
En 2021, le Prix Médicis a été décerné à Christine Angot pour Le Voyage dans l’Est (Flammarion).
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