• Lire aussi : Trump promet une « très grande annonce » le mardi 15 novembre • Lisez aussi : Les républicains en “guerre contre les serviteurs du diable” Joe Biden a appelé le pays à « défendre la démocratie » alors que son prédécesseur républicain a promis une « très grande annonce » la semaine prochaine – faisant allusion à une autre course à la Maison Blanche en 2024. Les premiers bureaux de vote ont ouvert à 6 heures du matin, heure de la côte Est, le premier mardi après le premier lundi de novembre, selon la tradition des élections nationales aux États-Unis. Plus de 40 millions d’électeurs ont déjà voté par anticipation à travers le pays lors de cette élection où toute la Chambre des représentants, un tiers du Sénat et une multitude de sièges d’élus locaux sont en jeu. Des référendums sont également organisés dans quatre États. : Californie, Vermont, Kentucky et Michigan. Après une dure campagne axée sur l’inflation, les républicains affichent une confiance croissante dans leurs chances de priver Joe Biden de ses majorités au Congrès. “Si vous voulez mettre fin à la destruction de notre pays et sauver le rêve américain, vous devez voter républicain demain”, a imploré l’ancien président Donald Trump, omniprésent sur cette campagne, lors d’un ultime meeting lundi soir dans l’Ohio, l’un des les industries du pays. forteresses. AFP
Entouré de la marée de bonnets rouges qu’il affectionne, le milliardaire de 76 ans a annoncé qu’il ferait “une très grosse annonce le mardi 15 novembre à Mar-a-Lago”, sa résidence de Floride, sachant pertinemment qu’un la victoire de ses lieutenants dans les sondages de mardi pourrait lui fournir le tremplin idéal pour une candidature à la présidentielle de 2024. Ces élections de mi-mandat, tenues deux ans après l’élection présidentielle de 2020, sont aussi un référendum sur qui détient la Maison Blanche. Le parti du président échappe rarement au vote des sanctions. Jusqu’au bout, le camp de Joe Biden a tenté de rallier les votes de gauche et du centre en dépeignant l’opposition républicaine comme une menace pour la démocratie et les acquis sociaux comme le droit à l’avortement. “Nous savons généralement que notre démocratie est en danger”, a plaidé le président de 79 ans lors d’un ultime meeting lundi soir dans le Maryland, aux portes de Washington. Mais la hausse des prix – 8,2 % en moyenne sur un an – reste de loin la principale préoccupation des Américains, et les efforts de Joe Biden pour se présenter comme un “président de la classe moyenne” ne semblent pas porter leurs fruits. Selon les derniers sondages, l’opposition républicaine a de bonnes chances de remporter au moins 10 à 25 sièges à la chambre basse, soit plus qu’assez pour y être majoritaire. Les sondeurs sont plus confus quant au sort du Sénat, mais les républicains semblent également avoir l’avantage là-bas. Perdre le contrôle des deux chambres du Congrès aurait de lourdes conséquences pour le démocrate, qui a jusqu’à présent déclaré avoir “l’intention” de se représenter en 2024, préfigurant un éventuel remake de l’épreuve de force de 2020. Lundi après-midi, le président a assuré qu’il serait “optimiste” quant au résultat du vote. Il a toutefois admis que le maintien du contrôle du Parlement serait “difficile”. Signe de l’intérêt des Américains pour cette élection : plus de 43 millions d’entre eux avaient déjà voté lundi après-midi à cette élection, soit par anticipation, soit par correspondance. Les résultats de certains des duels les plus serrés, cependant, peuvent prendre des jours avant d’être annoncés. Plus précisément, des élections de mi-mandat se tiennent dans une poignée d’États clés – les mêmes qui étaient déjà en jeu lors de l’élection présidentielle de 2020. Tous les projecteurs sont donc braqués sur la Pennsylvanie, un ancien bastion de l’acier, où le chirurgien républicain multimillionnaire Mehmet Oz, alias Donald Trump, affronte le géant chauve et ancien maire démocrate d’une petite ville John Fetterman pour le siège. le premier, le plus controversé du Sénat. Car de ce siège dépend très probablement le rapport de force de cette chambre haute, au pouvoir énorme. Comme en 2020, la Géorgie est aussi au cœur de toutes les envies. Le démocrate Raphael Warnock, le premier sénateur noir jamais élu dans cet État du sud fortement ségrégué, cherche à être réélu contre Herschel Walker, un ancien athlète afro-américain également soutenu par l’ancien président. L’Arizona, l’Ohio, le Nevada, le Wisconsin et la Caroline du Nord sont également très disputés, avec des démocrates partout opposés aux candidats de Donald Trump, qui promettent une loyauté totale à l’ancien occupant de la Maison Blanche. Ces duels haletants ont tous été alimentés par des centaines de millions de dollars, faisant de cette élection l’élection de mi-mandat la plus chère de l’histoire des États-Unis.