Dans un nouveau rapport publié mardi, la SCC affirme que l’augmentation “démontre une amélioration de la survie, mais met également en évidence l’impact à long terme du cancer sur le système de santé”. Le document met en évidence le nombre élevé de personnes qui sont confrontées ou ont été confrontées au cancer et qui ont une longue espérance de vie. En effet, au début de 2018, environ 1,5 million de personnes vivant au Canada avaient reçu un diagnostic de cancer au cours des 25 années précédentes, et 60 % avaient entre 5 et 25 ans. “Les investissements dans la recherche portent leurs fruits sous la forme de meilleures méthodes de détection précoce et de traitements plus efficaces, et par conséquent, nous voyons maintenant plus de personnes survivre au cancer et rester en vie plus longtemps lorsqu’elles ont ou ont eu la maladie”, a déclaré Jennifer Gillis. Ph.D., Gestionnaire principal, Surveillance au CCS. La prévalence augmente également parce que l’incidence ou le nombre de cas diagnostiqués augmente. En effet, en 2012, environ 193 000 personnes ont reçu un diagnostic de cancer au Canada, un nombre qui a grimpé à environ 206 000 en 2017. On estime que 233 900 personnes recevront un diagnostic de cancer en 2022. Cette augmentation est en grande partie attribuable à la croissance et au vieillissement de la population du Canada. Dans son rapport, la SCC affirme que le système de soins de santé actuel « n’aura pas assez de ressources » pour répondre au nombre croissant de Canadiens recevant un diagnostic de cancer et craint que le secteur « ne se développe encore plus ». “Le soutien nécessaire pour assurer la qualité de vie pendant les périodes de post-traitement et de survie augmentera également”, indique-t-il. La SCC croit qu’il faut investir davantage dans la recherche pour réduire le risque de cancer, améliorer les méthodes de diagnostic et de traitement et assurer la qualité de vie des personnes atteintes de cancer.