• À lire aussi : Six candidats pour remplacer Dominique Anglade à la tête du PLQ • Lire aussi : Ingérence électorale : Trudeau dénonce les “jeux agressifs” de la Chine. Un sondage Léger-Le Journal-TVA-Qub montre que les conservateurs obtiendraient un score similaire aujourd’hui à l’élection fédérale de l’automne 2021 comme ils l’ont fait il y a un an. Les conservateurs d’Erin O’Toole ont obtenu 19 % des voix au Québec, tandis que l’appui à M. Poulievre s’élève maintenant à 18 %. “Il n’y a pas d’effet Poilievre au Québec”, note le sondeur Jean-Marc Léger. L’audio montre les Libéraux restant au Québec à 34%, le Bloc Québécois à 30% et le NPD à 12%. Ce sont des résultats très similaires à ceux de l’élection de 2021. Mieux au ROC À l’extérieur du Québec, les signes sont plus positifs pour le nouveau chef conservateur. Un récent sondage Nanos le place avec Justin Trudeau comme premier ministre préféré des Canadiens. Un autre sondage réalisé par la même société, publié plus tôt en octobre, a donné à l’actuel Premier ministre une avance confortable sur son principal rival sur la question. M. Léger souligne que M. Poilievre a été “peu présent” au Québec et que la démission controversée de l’ancien conservateur Alain Rayes lui a donné mauvaise presse. “Jusqu’à présent, il n’y a pas de nouvelles positives au Québec”, a déclaré M. Léger. Le statu quo dans les intentions de vote n’est pas forcément synonyme de mauvaise nouvelle, tient à souligner le sondeur. “Ce n’est pas parce qu’il n’est pas apparu jusqu’ici qu’il n’apparaîtra pas, selon M. Léger. C’est toujours le leader avec le meilleur potentiel de hausse. Le Parti libéral est à son apogée, le Bloc performe bien mais reste à un pourcentage élevé, et le NPD n’a pas vraiment de traction au Québec. “Si les électeurs sont convaincus qu’il peut former le prochain gouvernement, il y aura du mouvement au Québec”, a-t-il dit. Une autre stratégie La stratégie de M. Poilievre pour envahir le Québec risque d’être bien différente de celle utilisée par ses deux prédécesseurs. Andrew Scheer et Erin O’Toole se sont appuyés sur des promesses ciblées visant à plaire aux nationalistes québécois en donnant plus de pouvoir à la province. De son côté, M. Poilievre a souligné dans une récente entrevue au Journal qu’il veut se concentrer exclusivement sur un message économique qui traite de la consolidation des finances publiques et de la hausse du coût de la vie. Selon les sondages, le reste du pays semble être plus réceptif à ce message jusqu’à présent. Le Parti conservateur a une avance de trois ou quatre points sur les libéraux depuis plusieurs semaines. « Les Québécois ne votent pas avec leur portefeuille comme ils le font dans le reste du Canada. Ils votent avec leur cœur. C’est une question de confiance. Ce sont plutôt les qualités humaines qui sont mises en avant », explique Jean-Marc Léger. Pour faire passer son message au Québec, Pierre Poilievre a un net avantage sur ses prédécesseurs : sa connaissance de la langue française. Mais M. Léger croit que le chef conservateur devra « s’entourer de Québécois fiables et solides » s’il veut améliorer ses chances de percer dans une province où l’électorat est « plutôt centriste, sinon de gauche ». . Avez-vous des informations à partager avec nous sur cette histoire ? Vous avez un scoop qui pourrait intéresser nos lecteurs ? Écrivez-nous ou appelez-nous directement au 1 800-63SCOOP.